Saison 1 (Reporters)

Florence Daumal a un scoop concernant un changement de ministre. Mais elle se voit retirer au dernier moment la une du journal au profit de deux journalistes, Marie Montheil et Jean-Paul Rostang, pris en otages dans une ex-république de l'Est, la Vaïnakhie. Contacté secrètement par Diallo, un dignitaire africain, Schneider est mis sur la piste d'un trafic d'arme au profit à la junte au pouvoir, qui s'en servirait pour organiser le massacre d'une partie de la population, d'une ethnie différente. Diallo nomme directement un responsable : Paul Guérin. C'est lui qui est chargé de faire circuler les armes avec, semble-t-il, la bénédiction du gouvernement français. Schneider souhaite plus d'informations, mais Diallo craint pour sa vie. Peu après, un homme, qui se fait appeler Kaplan, demande à le rencontrer : il est courant de son enquête et peut lui fournir des informations. Dans la région de Limoges, Michel Cayatte couvre le mort d'une enfant de 6 ans, retrouvée mutilée. Le coupable présumé est trop parfait à ses yeux, mais s'opposer à la vindicte populaire est dangereux. Quant au journal pour lequel il travaille, il est en pleine crise financière et son propriétaire pense à le vendre, mais ne veut aps en avertir al rédaction.

La rédaction de "24h dans le Monde" a finalement appris al nouvelel de son rachat. Tous els journalistes ont peur de licenciement mais aussi d'un changement de ligne éditoriale. Albert leur assure que rien ne changera. En attendant, il encourage Florence à explorer la piste d'une affaire qui risque de faire du bruit : le Ministre de l'Intérieur, alors même qu'il annonce renforcer les mesures concernant l'immigration illégale, aurait fait obtenir un permis de séjour à la gouvernante d'une amie alors que celle-ci a déjà fait l'objet de trois avis d'expulsion du territoire. Afin d'obtenir de plsu amples précision, elle prend contact avec Christian Janssen, conseiller du ministre et ex-amant. Voyant son enquête piétiner, Thomas fait appel à Kaplan. Mais celui-ci n'offre aucun service gratuit : si le journaliste veut des informations, il doit espionner l'un de ses confrères, et récupérer à son insu, les éléments d'une enquête assez "sensible". S'y refusant tout d'abord, Thomas prend conscience que c'est pour lui le seul moyen de progresser et de faire éclater le scandale du trafic d'armes. Michel, lors d'un de ses habituels passages à la morgue, tombe sur les corps de deux jeunes filles, mortes noyées dans une écluse. Toutes deux portent un tatouage NF (No Future). Pensant à un meurtre, il se rend dans la ville où elles habitaient et rencontre Morgane, l'amie de l'une d'elle. Elle aussi porte le tatouage, mais ment au sujet de sa signification. Face à cette adolescente rebelle, prête à toutes les bêtises pour se sortir d'une vie ennuyeuse, Michel est d'abord déboussolé, avant de comprendre qu'elle est probablement au courant de ce qui s'est réellement passé.

Thomas est à Sofia pour rencontrer Vadim Jablovski, l'ancien contact de Guérin au sein de l'armé rouge. Celui-ci lui raconte son histoire puis, au détour de la conversation, lui porpose d'acheter une tête nucléaire. D'abord incréduble, Thomas marchande et l'affaire se conclue. Vadim le recontactera prochaine et, pour 170.000€, il pourra récupérer sa "tête". Au journal cependant, le patron n'est pas chaud pour faire le travail des flics et il faut l'aide de Catherine, qui endosse toute la responsabilité, pour qu'il accepte de poursuivre et de financer. La nouvelle directrice générale, Sophie Kozinski, s'est installée dans les locaux de "24h dans le Monde". Elle n'a aucune connaissance en journalisme et ne gèrera que l'administratif. Cependant, tout le monde s'inquiète. Albert a confirmation qu'aucun plan social n'est prévu. Seulement, il apprend bien vite que le terme "plan social" est quelque chose de bien défini : suppression de 10 postes en moins de 30 jours. Quelques licenciement sont donc à prévoir, à commencer par l'auteur d'un article sur Dewilder, il y a 15 ans de cela. Michel se rend sur les lieux d'un meurtre de deux jeunes gens. Le modus operanti lui rappelle un tueur, écroué il y a 5 ans, mais qu'il croit innocent. Le flic chargé de l'enquête est le même qu'à l'époque et il s'apprête à faire accuser un nouvel innocent. Sa fille Elsa a obtenu son premier reportage en compagnie de Nadia. Elle vont à la rencontre d'Assia, une jeune fille prête à témoigner du sort des femmes en banlieue. Seulement, elle risque sa vie en faisant cela ; si ses grand-frères l'apprennent, ils l'immoleront à coup sûr.

Menés en bateau par celui qui doit leur livrer la tête nucléaire, Thomas et Vadim essuient même des tirs près d'une base militaire. Finalement, l'homme leur donne rendez-vous et leur présente la tête ; Thomas force Vadim à le filmer avec l'objet en main. Ne pouvant le ramener à Paris sans se faire repérer (et risquer de mourir iradié), il en commande deux pour le lendemain, filant une avance à l'intermédiaire. Puis il quitte prestement son hôtel pour rejoindre la rédaction de TV2F et commence le montage. Là, il s'aperçoit que Vadim l'a mal cadré : on ne voit pas son visage en même temps que l'arme atomique et on pourra alors l'accuser de faux. Le monteur lui propose alors de tourner un plan supplémentaire dans sa voiture, sur le parking, qu'il raccordera ensuite avec le reste au montage. Alors que les pourparlers en vue de la libération des otages avance, le Quai d'Orsay se fend d'une déclaration optimiste. La Russie décide alors d'une opération commando en Vaïnakhie mais ne découvre que des bâtiments vident. Les ravisseurs ont néanmoins laissés derrière eux une cassette vidéo montrant l'exécution de Rostang. Tous les journalistes du pays sont en émoi et Florence apprend par Christian que les relations au sein du gouvernement sont extrêmements tendues et que Barlier place ses pions. L'éditorialiste est le premier à subir le contre-coup de la reprise du journal. Mais sa position de syndicaliste empêche de le virer, et il est mis au placard. Florence prend sa place. ET même si personne ne le regrette, tous s'inquiète de l'avenir du journal et de son contenu.

Michel est contraint de retourner en Sologne pour une affaire de meurtre. Trente-huit ans qu'il n'a pas remis les pieds dans le coin, depuis qu'il a fuit le domicile familial à l'âge de 17 ans. Le maire, un ancien ami, lui fait visite le lieu du drame : le fils des Marchal a abattu ses deux parents. Même si tout semble concorder, le journaliste à des doutes. Thomas est également en Sologne pour enquêter sur la mort de Marchal, car celui-ci, après avoir longtemps séjourné au Buranda (et probableement participé au trafic d'armes de Guérin), travaille pour une société de management appartenant à Evgueni Chemetov, l'associé de Paul Guérin. Sur place, il tombe sur la secrétaire de Marchal, très accueillante, mais dont Thomas est immédiatement persuadé qu'elle cache des choses et qu'elle sait parfaitement que le châteua et les parties de chasses qui y étaient organisées ne sont qu'une paravent. Albert a décidé de partir pour la Vaïnakhie afin d'accélérer la libération de Marie Montheil. Il confie la direction du journal à Florence. Peu après le départ du patron, Sophie annocne à Florence que la dette du journal est de 13% supérieure à ce qui était prévu ; une close prévoit que le contrat peut être rompu au-delà de 10%, mais le repreneur accepte d'éponge l'intégralité de la dette à condition de devenir actionnaire majoritaire. En attendant, une partie des effectifs va être licenciée. Sophie se sent de plus en plus mal à l'aise au sein de la rédaction, même si elle ne fait que son travail. Heureusement, Florence a toujours les bonnes grâces du Ministre de l'Intérieur : grâce à Christian, elle obtient un rendez-vous secret, où elle apprend en exclusivité que Marie Montheil veint d'être libérée.

A peine revenue, Marie doit subir les interrogatoires musclés des services de renseignements. Elle a beau déclarer ne rien savoir de ses ravisseurs, rien n'y fait. Car les agents ont une carte en main : des photos montrant Marie et les rebelles ensembles. De toute évidence, c'est son agent de liaison en Vaïnakhie qui l'a vendue aux rebelles. La jeune femme est perturbée par les évènements vécus là-bas et guette tous les passants, de peur que quelqu'un veuille attenter à sa vie. Thomas continue de creuser l'affaire Guérin. Son enquête l'amène à rencontrer un certain Fontenelle, acteur de théâtre. Celui-ci, sous la contrainte, finit par lui révéler qu'il n'a pas participé au traffic d'armes ; il a simplement servi d'intermédiaire entre les dirigeants Burandais et son frère, directeur d'une grande banque. Lors d'une soirée privée, une gigantesque transaction s'est opérée : afin d'acheter des armes à Guérin, les dirigeants ont cédé à Fontenelle une concession de 10 ans sur les puits de pétrole du Buranda, la banque se chargeant ensuite de payer Guérin via la société de Chemetov basée en Croatie. Catherine, mise au courant de l'avancée de Schneider, lui donne 5 jours pour conclure. Pendant ce temps, à TV2F, Elsa se voit offert le poste de présentatrice du journal de la nuit. Mais elle n'est pas dupe : elle doit cette promotion uniquement au fait qu'elle soit métis, alors qu'une dizaine de personnes plus anciennes et compétentes attendaient le poste. Du coup, elle hésite, car elle pourrait se faire de nombreux ennemis au sein de la rédaction. La chasse à l'argent continue à 24 Heures. Nouvelle victime : Michel Cayatte, qui voit l'un de ses articles partiellement censuré. En effet, l'usine responsable de nombreux cancers à Marigny et qui se trouve être la cible de son papier, appartient à un groupe qui représente 12% des revenus publicitaires du journal. Michel, plus désabusé que réellement en colère, explique son point de vue à Albert, qui gère comme il le peut les changements au journal. Cependant, il lui laisse une enveloppe, contenant des transcriptions d'auditions. Celles-ci, sorties discrètement du cabinet du juge par le greffier, mettent directement en cause le préfet et un député. Quant à Florence, elle apprend de la bouche même du Ministre des Affaires Etrangères que c'est le Ministère de l'Intérieur (et donc Barlier) qui a probablement fait échouer les prmeières négociations en Vaïnakhie et causé la mort de Rostang. Objectif : discréditer le Quai d'Orsay.

L'enquête de Thomas prend un nouveau tournant lorsque Ruslan, l'indic vaïnakhe de Marie refait surface à Paris : recherché dans son pays pour trahison, traqué par les Russes comme un rebelle, il veut obtenir l'asile politique en France. Et pour ça, il est prêt à raconter comment la France a payé la rançon pour Marie Montheil. Il apprend alors que Chemetov et guérin étaient présents le jour de la remise de la "rançon", celle-ci se faisant en nature avec des armes. Par Kaplan, il obtient le complément : Guérin a pris avec lui la rançon de 9 millions de $, a acheté des armes aux Russes pour la moitié et a conservé la différence dans sa poche. Avec ce sujet explosif, il tente de convaincre Catherine de lui offrir une émission spéciale de 52'. Tout se bouscule à 24H. Sophie annonce à Florence que Dewilder compte remplacer Albert, et qu'elle est en tête de liste pour le poste. Elle n'accepte pas, ni ne refuse ; ce qu'apprend bien vite l'intéressé, qui n'apprécie guère les manoeuvres de la journaliste. Florence se retrouve alors prise dans l'étau. Elle est contrainte d'organiser un déjeuner entre Dewilder et Barlier, grâce à sa relation avec Janssen. Elle découvre au cours du dîner que, non seulement les deux hommes semblent bien se connaître, mais que Dewilder essaye de transformer 24H en tribune pour le Ministre ; avec elle pour gérer l'affaire. Le journal, qui va déjà mal, subit la perquisition de la juge que Michel attaque dans son article sur Marigny. Elle cherche par tous les moyens à connaître le nom de son informateur. Celui-ci, piégé par les relevés téléphoniques de Cayatte, finit par avouer à la juge sa participation à la sortie des documents, mais indique l'avoir fait contre de l'argent. Cela met immédiatement la puce à l'oreille du journaliste qui découvre alors que son informateur n'a pas de fils, comme il le prétendait, et qu'il a certainement touché des pots de vin de la part de ceux qui veulent faire tomber la juge.

Véritable brulôt, le reportage de Schneider sur l'empire Guérin a permis à TV2F de faire une excelelnt score. Cependant, le Roi n'a pas apprécié qu'il évoque la possibilité d'un complot d'état ; de fait, même s'il dit le soutenir, le journaliste sent bien qu'il devient une gêne. Afin d'étayer toutes ses allégations, il prend contact avec Guérin et le rencontre. Celui-ci, très énervé, lui explique que son employeur (qu'il refuse de le nommer) cherche à se débarrasser de lui et s'est servit de Schneider pour cela. Thomas réalise qu'il n'a été qu'un pion, au même titre que Kaplan, tous deux se rendant compte que Barlier, en fin stratège, a manipulé tout le monde. Florence accepte d'aider Thomas à piéger Christian, afin de voir s'il était au courant de tout ; chose hautement probable, puisqu'il a par le passé été trésorier de Démocratie Républiquaine (le parti de Barlier) et qu'il a travaillé à la banque Omnia (qui traitait l'argent sale de Guérin). Au journal, Albert comprend que ses jours à la tête de la rédaction sont comptés. dewilder lui exprime clairement son désir de changer la ligne éditoriale, avec ou sans lui. Afin de ne pas créer un vent de panique auprès de ses journalistes, il décide de garder cela pour lui. Mais ce secret est lourd à porter.